Claude Champy
Curriculum Vitae
Nationalité française, né en 1944, travaille et vit à Plaisir (Fr).
Outre sa propre œuvre, il collabore avec sa partenaire - la céramiste Nani Champy-Schott.
Tous deux ont une longue carrière comme céramiste, tout en respectant la diversité de l'autre.
Grâce à ses expériences avec l'Extrême-Orient, Claude s'est rendu compte que la céramique peut faire "autorité". La pratique de l'art céramique y est un moyen d'expression au même titre que la peinture.
Pendant sa formation, il a été inspiré par l'œuvre des jeunes artistes de la Borne, la cuisson au four à bois et le mode de vie riche et authentique.
Dès l'âge de 31 ans, il est un céramiste français de premier plan et est invité à participer à des conférences et des expositions dans plusieurs pays.
Il a remporté le grand prix du musée Suntory de Tokyo, exposé au Japon, l'un de ses meilleurs souvenirs. Il s'agissait pour lui d'une reconnaissance officielle dans un pays où la céramique est une forme d'art essentielle.
Claude Champy a une œuvre variée qui est vendue à des collectionneurs d'art et dans des galeries d'art de premier plan.
Depuis plus de 40 ans, il est un céramiste de premier plan au niveau mondial (en Europe et en Asie).
Inspiration
Au fur et à mesure qu'il progresse dans sa carrière, il se concentre sur les panneaux muraux abstraits et les formes géologiques. Les œuvres les plus grandes, en particulier, embrassent souvent des paysages et font référence à des cratères et des falaises.
En 1996, Claude Champy a présenté pour la première fois des panneaux muraux avec une forte influence japonaise.
Claude travaille beaucoup avec des plaques et des glaçures. L'essentiel pour lui est d'obtenir une belle simplicité par de fins coups de pinceau, un décor subtil, des émaux de qualité, une palette de couleurs équilibrée, un jeu de blanc et de couleur.
Petit à petit, un paysage se dessine dont les vraies couleurs ne deviennent visibles qu'à la cuisson. Un tableau imaginaire prend forme.
Technique
Claude Champy possède une compréhension profonde de la matière et sait nous la faire partager : tout en triturant l’argile, en l’étirant, en la bousculant, en la violentant, il la laisse par instants reprendre son souffle pour l’autoriser une certaine liberté. Il l’éclabousse d’émaux, en couches successives épaisses, jouant sur des superpositions de couleurs. Il asperge sa pièce de larges couleurs coulures colorées. Peu à peu se dessine un paysage dont le véritable couleurs ne se révélerons qu’à la cuisson. Une peinture imaginaire se dessine.
Il fait beaucoup de recherches sus ses émaux. Ses émaux se réduisent à une gamme très restreinte (un noir, un blanc, du rouge à cuivre, du céladon, …) gamme exploité à l’infini grâce à des combinaisons , des superpositions, des juxtapositions qui n’ont pas encore épuisé tout leur potentiel
Source : Claude Champy - Terre complice (Intimate clay) – Editions La Revue de la céramique et du verre (Sèvres – cité de la céramique)
