Corinne Guého
Curriculum Vitae
Née en 1962, à Saint-Nazaire au bord de l’océan atlantique.
Ma pratique artistique a commencé par la peinture, j’ai repris en 2005 des études à la faculté et obtenu une licence en arts plastiques.
Je découvre le modelage dans les années 2000 et la pratique du raku sera décisive.
J’ai habité 25 ans à Paris où je mène toujours des ateliers, puis je suis partie vivre, de 2012 à 2018, près de la Borne, village de céramistes de renommée internationale.
Depuis 2018 j’ai un atelier à Saint-Molf près des marais salants de Guérande, en Loire-Atlantique.
J’ai exposé dans plusieurs galeries en France et participé à plusieurs reprises au marché de Saint-Sulpice à Paris.
site : www.corinne-gueho.com
Inspiration
La main apprivoise le geste et cherche à dire.
En filigrane, l’atmosphère des ports, des bords de mer, des ciels, et les formes simples inspirées souvent d’outils.
Je travaille les volumes, les lignes au plus près pour les connaître, puis dans l’éloignement… autant de variations pour trouver l’espace de propositions nouvelles.
La réalisation, c’est une chorégraphie qui doit exister pour elle-même, c’est sentir, observer, être présente à ce qui se passe.
Se saisir des gestes tient lieu d’ancrage et de ressources pour l’éclosion d’un langage personnel.
L’unique et le multiple, le pareil et le différent, l’équilibre et ses frontières…
Chaque pièce trouve sa personnalité, s’incarne, se poétise.
Technique
En basse température, mes sculptures sont une quête de formes simples à paysager, souvent inspirées d’outils.
Le pit fire : les pièces, en grès blanc sont biscuitées à 980° puis emballées dans du journal, avec des sulfates, carbonates, des poches de sel, des algues, fil de cuivre ou de fer, des caches…
Je les engage soit dans le four à gaz pour une cuisson autour de 900°C les tonalités sont plus claires, soit je positionne les pièces dans la sciure pour une cuisson au bois, les couleurs sont alors plus sombres avec des lisières, des passages plus clairs, et la gamme des couleurs du cuivre en oxydo-réduction.
Le raku nu : après un biscuit à 980° j’enfume mes pièces puis j’applique un engobe dit de sacrifice, recouvert d’un émail.
Les pièces sont enfournées dans un four à gaz à 900° elles sont défournées, enfumées, puis arrosées d’eau pour faire sauter l’émail.
Ensuite elles sont nettoyées afin de retrouver la surface initiale.
En haute température, je réalise des pièces souvent utilitaire en grès et porcelaine, toujours avec l’idée de la pièce unique, la cuisson se fait dans un four électrique.
